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Attention, les Catherinettes débarquent !


Perpétuant la tradition, le 25 novembre, les Catherinettes, jeunes femmes célibataires de vingt-cinq ans et plus, fêtent la sainte Catherine en arborant de joyeux chapeaux verts et jaunes pleins de fantaisie.

Petit point historique : la plus célèbre des Catherine canonisées (et on en compte une bonne dizaine) est sainte Catherine d'Alexandrie, la patronne d'une multitude de corps de métiers (des barbiers aux généalogistes, en passant par les fileuses de laine, les philosophes et les plombiers), ainsi que des filles à marier.

La tradition de « coiffer sainte Catherine » remonte au Moyen-Âge. Dans les églises, les statues de cette sainte portaient une coiffe ; chaque année, le privilège de renouveler cette coiffe revenait aux jeunes femmes de vingt-cinq ans et plus qui n'étaient toujours pas mariées... et à l'époque, la situation était peu enviable.

Elles récitaient alors une prière destinée à trouver un mari dans l'année : « Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout ».

Si de nos jours, l'âge du mariage a considérablement reculé, et qu'il n'y a donc plus péril en la demeure à ne pas avoir la bague au doigt à l'aube de sa vingt-cinquième année, les jeunes femmes encore célibataires à cet âge-là se font toujours un plaisir de fêter la sainte Catherine avec une bonne dose d'auto-dérision.

Après s'être faites belles, les Catherinettes s'affublent de chapeaux hautement farfelus, confectionnés par leurs amies et décorés d'objets divers symbolisant leur personnalité, et sortent défiler dans la rue.

Une occasion imparable de se faire remarquer par un futur mari potentiel... !